J’applique en ébénisterie de restauration tout ce que j’ai pu apprendre au fil de mon parcours et de mes rencontres. Mon domaine de compétences s’épaissit au fur et à mesure de la pratique qu’impose chaque projet de restauration.
Voilà la dernière recrue. Il s’agit d’un fauteuil à oreilles peut-être des années 50 ou 60. J’ai restauré l’assise car le sanglage et le guindage étaient en bout de course. J’ai décapé les pieds pour que le veinage du bois de hêtre se voit d’avantage. A mon humble avis, je pense que ce fauteuil a un petit charme et du potentiel.
C’est pourquoi je vous le présente ici. Et je rajouterais que son principal avantage en plus d’être tout à fait confortable, est qu’il prend peu de place. Ses dimensions sont ici.
Allez ne pas hésiter à se laisser enveloppé(e) en venant l’essayer.
Un beau jour j’ai accueilli ce singulier mobilier à l’atelier. Dés lors on me confie la restauration de 2 fauteuils et d’une table en fonte et en bois tout poussièreux, dans un triste état. Les voici.
Comme vous le voyez sur les vues, chacun des fauteuils a deux côtés en fonte assemblés par des lames de bois. Ces lames sont boulonnées et chacune d’elles a son emplacement de boulon. La table a deux côtés en fonte également, et une tige longitudinale ronde les relie en partie basse. Son plateau est constitué d’une cornière en fonte qui accueille les « bois-qui-se-croisent » et les deux « médaillons-carrés-décoratifs ». Tout autour se trouve un cadre assemblé en coupe d’onglet.
Mobilier fonte et bois, c’est une joie.
La suite est assez simple. Je fais disparaître le plus possible de rouille et repeins la fonte en deux couches. Tous les boulons et écrous sont neufs. Pour la partie bois, j’ai remplacé 100% de ce que l’on m’a confié au tout début. Je me suis beaucoup amusée pour refaire les « médaillons-carrés-décoratifs » en assemblage mi-bois. J’ai utilisé du châtaignier auquel j’ai appliqué deux couches de vernis fond-dur ou encore appelé bouche-pores.
Mobilier fonte et bois, résultat
Enfin voilà ce que cela donne et les images témoignent aisément d’elles-mêmes.
Réfections faites : quelques réalisations de réfections de sièges
Sur le mode AVANT réfection et APRÈS, voici trois sujets sur lesquels j’ai travaillé et que je viens partager. Tout d’abord, on m’a confiée la réfection de ce fauteuil années 50. Son velours vert foncé était raidi, tout sec et décoloré par endroits . En revanche l’effet poils-dans-tous-les-sens du tissu n’était pas lié à sa vieillesse. J’ai fait mon travail de tapissière sur lequel je ne m’attarderai pas ici, et voici le résultat réfection faite.
Autre travail de réfection de siège : pour son fauteuil, et réflexion faite, ma cliente a opté pour le changement.
Réfections faites : réactiver l’existant
Exit la toile vert pomme années 60, la toile de finition choisie m’a tout de suite inspirée. Y’a-t-il des motifs que ma cliente préfère à d’autres? oui, donc je les mets en avant, j’évite de tronquer les motifs sur la « tapisserie du siège »… etc. Enfin, je lui propose de poncer et d’éliminer ce vernis sombre qui ne laisse pas apparaître les nuances et le fil du bois. Le bois de hêtre après ponçage n’est pas tâché, tant mieux. Je juge bon de lui appliquer une teinte chaude afin de l’assortir un peu avec le nouveau tissu. Pour finir je cire le bois. Tout de suite tout ceci en images.
Réfections faites Troisième et dernier sujet: ce petit fauteuil sans accoudoirs. Un velours ras de couleur ocre le recouvrait AVANT. Distinguez-vous les irrégularités au niveau de l’assise? C’est parce que le guindage n’est plus opérationnel, et les ressorts non-tenus… Pour corriger cela je vais effectué mon travail de tapissière et vais remplacer le sanglage du siège. Sur ce sanglage je vais coudre les ressorts à spirales. Une fois fixés solidement au plancher du siège les ressorts sont par la suite, à l’aide de 3 différents nœuds, solidarisés entre-eux grâce au maillage du guindage. Tout de suite, voici le changement.
Lorsque j’étais encore bordelaise, j’ai été sollicitée pour restaurer une porte d’entrée.
Au vu de l’extérieur rien d’anormal ne paraît. La porte d’entrée à restaurer se présente comme sur la photo. Il s’agit de la porte d’entrée d’une échoppe bordelaise, présentant des dommages au niveau de sa traverse basse. Une fois à l’intérieur de la maison, je découvre l’état de cette traverse. Le bois est par endroit noirci comme brûlé. Très certainement est-ce l’effet d’un champignon, d’une humidité qui s’est infiltrée et qui a résidé plusieurs décennies dans le bois. Ce phénomène a endommagé progressivement la substance du bois et cela altére à présent sa résistance.
Restauration d’une traverse de porte d’entrée
Deux traverses constituent le bas de la porte. Une plinthe les recouvre et celle qui est à restaurer est celle du haut. Sur cette photo j’ai commencé le travail. J’ai déposé la porte et je l’ai mise sur des tréteaux à l’horizontal. J’oublie de prendre des traces photographiques et en cours de travail la scie sauteuse opère et se trouve à l’endroit de la greffe de bois sain.
Pour être méthodique je vous donne les différentes étapes et les phases du déroulement du chantier :
Dépose de la porte – Dépose de la plinthe – Remplacement de la partie affectée par le champignon sur la traverse, ainsi que la base du montant intermédiaire – Colmatages extérieurs –
Les pièces de bois clair sont des cales et celle du milieu également. Ces cales assurent le serrage du collage.
Colmatage des surfaces enfoncées et dépose des cales de serrage.
Fin de la restauration de la porte d’entrée
Plus tard, je remets la traverse non-restaurée ainsi que la plinthe. Je remets la porte à nouveau sur ses gonds. Sur la photo voici en bois clair la greffe de la traverse que je viens de poser et perpendiculairement la greffe à la base du montant intermédiaire. Cette dernière posée à mi-bois ne se voit pas à l’extérieur car le bois d’origine s’y trouve toujours.
Enfin, je laisse la même apparence et la finition vue de l’intérieur est semblable à l’avant restauration.
Après cet article dédié à une restauration d’une porte d’entrée, je vous renvoie à celle d’un abattant de fenêtre dans Je restaure aussi.
Dans l’exercice de la restauration du meuble, du siège ou tout autre ouvrage d’ébénisterie, des pièces de bois peuvent manquer. Dans ce cas, je refabrique l’identique ou comme ma conscience artisanale me le suggère.
Voici quelques exemples de pièces manquantes refaites sur le mobilier restauré ou en cours de restauration.
Sur cette vue les pièces sculptées de bois clair sont celles qui ont été refaites et elles n’ont pas encore été teintées. Le plus difficile serait pratiquement d’assurer correctement leur maintien. Ici les assemblages tiennent sur 5 petits millimètres de largeur et sur à peu près la même chose en profondeur. Attention travail délicat.
Pièce manquante refaite
Ici cette petite sculpture a été refaite à l’identique de celle de l’autre côté du dossier. J’ai teinté cette pièce, je la serre à la pince pour le sèchage du collage. Enfin je la cirerai ou je la vernirai.
Pièce sculptée refaite
Cette vue montre la pièce sculptée que j’ai refabriquée afin de refixer le balustre sur cette rampe d’escalier. Egalement le tenon intérieur car non-visible assure l’assemblage. Je dois dire aussi qu’il n’est pas facile de réinsérer le balustre. En effet celui-ci muni de ses « prolongations »(tenon + partie introduite dans le limon de l’escalier) est désormais plus long qu’un autre balustre. C’est alors qu’agissent et interviennent persévérance et savoir-faire.
Ici, j’ai restauré et refixé cette sculpture sur sa glace. Plâtre, et fines armatures métalliques constituent l’ornementation frontale de la glace. Enfin, le tout est recouvert d’une dorure. Cette vue pour juger de ses dimensions par rapport à la taille de ma main. Des rubans et des motifs fleuraux constituent cette ornementation. La restauration a fait appel à ma réflexion afin que j’assure le maintien de cette sculpture relativement lourde et je n’en dirai pas plus. Secret professionnel oblige.
Aujourd’hui je suis heureuse de vous apprendre la réfection de siège précisément la réfection terminée de la banquette.
La banquette Louis XV -pas comme les autres- entièrement démontée puis réassemblée, a abandonné tous ses vieux clous et semences. J’ai ensuite refait ses garnitures du dossier capitonné et de l’assise. La banquette a progressivement quitté ses vieux atours et s’est parée dignement de soie d’ameublement claire. Nous y sommes, voici ce que cela donne en quelques images.
Mesdames et messieurs, je suis ravie de vous livrer ces quelques vues de l’APRÈS restauration.
Et cerise sur le gâteau nous allons pouvoir comparer avec l’état
de la banquette AVANT . Vous retrouverez cette photo dans le tout premier article Réfection banquette .
Enfin une autre cerise,
j’ai choisi ce site de l’atelier l’art de rien car il propose une page dédiée à la réfection de sièges particulièrement intéressante. Elle complètera sûrement ce que je pratique lorsque vous me confiez votre siège à restaurer. Atelier l’art de rien.
Dans la catégorie Réfection de sièges, voici un article concernant la pose de soie. Il s’agit d’une soie d’ameublement qui recouvre désormais l’ex- Banquette en pièces.
En effet, travailler et poser une soierie sur un siège n’est pas un exercice facile et de tout repos. « de tout repos » pour continuer l’allusion et le jeu de mots comme dans le titre.
Après cette expérience de pose de soie sur la banquette, je suis en mesure de dire que derrière son aspect au demeurant tissu-solide, raide et cassant au toucher, la soie s’avère relativement fragile. Qui plus est relativement fragile, elle est vulnérable aux coups du dynamique ramponneau, mon fier marteau! Donc se poser soi-même -j’y reviens- face à ce long travail. Bien respirer, prendre le temps et utiliser sa patience et sa précision tout pendant la pose des clous de tapissier.
Voici un petit raccourci pour découvrir le dernier volet de cette réfection. Tout de suite embarquez sur Réfection de siège.
J’insère dans cet article ce qu’est la soie sur Wikimeubles.fr. Pour eux « …le mobilier, ce n’est pas juste du bois et des vis. C’est l’histoire derrière chaque meuble… ». Je vous invite vivement à consulter ce site pour apprendre des tas de choses.
Je serai brêve car la situation n’impose pas franchement d’explications autres que celles que montrent ces deux vues …
Voici la démonstration qu’il ne sert à rien d’intervenir partiellement. Lorsque le collage des assemblages tenon-mortaise sont en bout de course sur un siège, il peut être judicieux d’envisager le démontage total. À plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une banquette de près d’un mètre soixante dix de longueur. Le recollage global sera plus optimum. Il supprimera (peut-être mais c’est important qu’il le fasse) les déformations et les jeux qui se sont installés durant des années de siège qualifié de siège de guingois.
Je voulais être brêve mais je ne le suis pas. Donc voilà le résultat que vous attendez.
Voilà en image c’est comme ça que ça se passe chez moi.
Je démonte toutes les pièces de la banquette.
Comme je le disais plus haut, c’est le passage obligé pour optimiser le recollage des assemblages : je dois tout démonter pour pouvoir tout ré-assembler.
Le prochain article Pose de soie aborde rapidement ce que représente la pose de soie. Ce matériau aux multiples reflets à la lumière, reflète aussi fragilité.
ou réparation d’un accoudoir de voltaire en éclats
La réparation de l’accoudoir sur ce fauteuil s’impose car un assemblage vient de cèder. L’accoudoir d’un fauteuil est généralement et particulèrement sollicité par nos différentes forces corporelles. Cet accoudoir de voltaire début XXe en noyer a éclaté en plusieurs morceaux.
L’accoudoir est cassé à son extrêmité au point de jonction avec le dossier. Ce sont deux chevilles en bois qui assuraient l’assemblage. Ces solides chevilles ont un diamètre important étant donné le gabarit et le poids de l’accoudoir. Mais la partie haute moins résistante, car découpée en plein fil, a cédé dans une ultime, j’imagine, traction de bras humains.
Tout d’abord mon travail sera de définir et de délimiter la partie que je vais re-fabriquer. Pour cela je reconstitue le puzzle et réassemble les morceaux.
Voici une vue d’un côté et une vue de dessus.
Sur toutes ces photos, vous avez Mesdames et Messieurs un avant goût de mes découpes. Les distinguez-vous?
Mon analyse a écarté l’option de recoller certains éclats, c’est pourquoi je ne conserve pas le bois éclaté. L’ébénisterie de restauration exige de conserver le maximum de bois d’origine. Voici à présent ce qui reste de l’extrêmité de l’accoudoir.
Cette démonstration ne s’attardera pas sur le travail de la partie refaite et pas non plus sur sa pose car c’est une autre histoire.
Une fois posée, je continue de dégrossir la partie rapportée. Les lignes, les courbes doivent être continues (à la vue comme au toucher) et leurs raccords doivent être parfaits. C’est un travail exécuté au papier abrasif, à la lime, au ciseau à bois et à la gouge. Et j’oubliais à l’huile de coude.
Objectif: satisfaction
Les jonctions sont poncées et seront re-teintées si besoin, et surtout re-vernies. Lorsque je sens et je vois que la partie refaite représente bien l’accoudoir et qu’il ressemble à l’autre, je procède à la mise en teinte.
Une première couche, puis son égrénage, et une deuxième couche.
Pour son efficacité visuelle rien ne vaut une vue en plongée.
Tout d’abord, je décide d’opérer une greffe longitudinale du panneau sur le côté droit.
Sur cette vue, nous voyons la partie abîmée du panneau. C’est un véritable trou et cela semble bien fragile au toucher.
Exercice au chevet, mais encore
Après réflexion, et à cause de l’important cussonnage, je décide de remplacer le panneau entier.
En manipulant le meuble, les assemblages de l’autre panneau cédent. Je me vois alors, obligée de remplacer également le panneau du côté gauche.
Mon travail consiste à déposer plateau,panneaux, baguettes, plinthes et à l’intérieur, traverses d’étagères, coulisses de tiroir, sans abîmer bien sûr le bois.
Également, je vais tout faire pour ne pas enfoncer le bois sous l’effet des diverses pressions. Car c’est en désolidarisant toutes ces pièces collées pour la plupart entre elles, que les risques d’enfoncement ou d’éclats peuvent survenir. Quand un travail de précaution et de précision est de mise.
Sur cette vue la façade de la table de nuit avec sa porte solidaire du cadre et indémontable.
Enfin, aprés toutes les différentes interventions, voici le meuble restauré.
Eh bien, voilà, nous y sommes. Nous sommes sur la fin de cette restauration. C’est le moment des finitions sur table. La restauration de la table aux-cent-et-une pièces se termine avec ce dixième et dernier volet.
Nous sommes sur la fin et son lot de finitions.
Finitions sur table
J’ai découpé ce qui dépasse des pièces au bord de celles-ci. J’ai façonné les baguettes qui vont me servir pour recouvrir le
périmètre. Je les cloue.
Ensuite je les peinds.
Simultanément ou presque, je refixe les pièces de renfort sous le plateau.
Finitions sur table, dernières
Je défonce les futurs emplacements des charnières et je les pose.
L’eau qui a servi au décollage des pièces, a un peu décoloré certaines d’entre elles. D’autres ont bien conservé leur patine, mais je pense nécessaire d’appliquer une légère passe de teinte diluée.
En accord avec le propriétaire du meuble, je préfère cirer à l’encaustique liquide et lustrer le plateau plutôt que le vernir.
Ma restauration se termine ainsi. De plus, j’ai le plaisir de partager, aujourd’hui, les vues ci-dessous avant-après restauration dont je suis fière.
En espérant que ces épisodes vous ont rendus un peu plus curieux et avertis, je vous dit à bientôt pour d’autres aventures.
Dans cet épisode il n’est nullement question de caméra super 8 mais de la 8ème partie de la restauration sur la table compartimentée.
Avant d’enchaîner cette 8ème partie,
je souhaite faire un rapide rappel du précédent volet durant lequel j’ai posé toutes les pièces des deux abattants. Sur cette vue ne nous trompons pas il s’agit des pièces sur le calque.
Ce sont donc les pièces de la partie centrale, celles que je vais coller à présent sur le support.
J’ai terminé les abattants dans Partie 7 de table et à présent je me charge des pièces de la partie centrale.
Table super 8
Table compartimentée, vers ses origines
Je prends soin de redoubler de précision pour la pose de la première pièce. J’entends par première pièce, l’étoile, car cette pièce au centre même, distribue l’emplacement de toutes les autres… et gare au moindre écart.
Je découperai le portour du support, une fois que les pièces seront toutes fixées.
Quelques poignées d’heures plus tard:
Table compartimentée, avancement du chantier
Voilà ce que cela donne partiellement. J’ai repeint l’étoile, et les pièces et leurs voisines d’origine, sont à leur place.
Quelques heures après…
ça y est j’ai terminé le collage des pièces de la partie centrale.
Cependant quelques angles résistent, et je les serre à la pince croco. Je n’ai peut-être pas mis suffisament de colle, ou elle a durcit trop rapidement à cet endroit-là…
Toujours est-il que pour l’heure, j’ai encore pas mal de choses à accomplir. Je veux parler du façonnage de la baguette du périmètre de la table que je vais peindre.
Ensuite, je remettrai les pièces maîtresses sous le plateau. Pour terminer, je fixerai les charnières pour les abattants…etc.
C’est ce que nous verrons dans le dernier volet Finitions sur table très prochainement.
Surtout ne manquez pas le final autour de la table compartimentée aux-cent-et-une pièces !!
Si je vous ai fait attendre, c’est pour mieux vous dévoiler la suite de ce chantier-table-compartimentée.
Partie 7 de table aujourd’hui, rapidement et en images, fait appel à ces quelques vues sur mon organisation. J’ai bien évidemment convier mes serre-joints au rendez-vous de l’exercice.
Pose des premières pièces
Je commence à coller les premières pièces et je les plaque bien.
Une fois en place, du papier journal les recouvrira pour éviter de coller la cale de serrage sous la pression du serre-joint.
Les pièces suivantes sont exposées au soleil car ainsi, la température du bois est plus proche de la température de la colle d’os chauffée. Cela optimise le rendu du collage et son bon déroulement. Je prépare l’autre abattant et ses pièces respectives et je fais la même chose. Le lendemain et en fin de journée, voilà ce que cela donne.
Un peu plus tard encore, pour célébrer la fin du collage des pièces sur les deux abattants, je joue avec la symétrie et le jeu des formes et cela inspire mon oeil photographique …
ou 6ème partie de la restauration de la table compartimentée.
Sur la table compartimentée, le travail suit son cours et
pour rappel : j’ai REcollé les assemblages du piétement et je les ai REchevillés pour renforcer le tout.
Dans l’articleTable compartimentée 5 je donne quelques détails sur la désolidarisation du plateau et du piètement.
Préparer le nouveau support pour reposer les pièces
L’heure est à la préparation du nouveau support de la future-nouvelle-table compartimentée. Délibérément je passe l’étape de fabrication et d’assemblage des lames de pin qui vont constituer le support des pièces.
Donc un peu plus tard, une fois que j’ai usiné les profils nécessaires (ce profil se nomme bec de corbin) pour l’articulation des deux abattants avec la partie centrale, je prends cette photo : sur cette vue la lame de gauche est une lame de la partie centrale, et celle de droite est une lame de l’abattant. Pour entrer en matière, je pense que je vais avoir besoin d’un entrainement. En d’autres mots, afin de commencer à poser les premières pièces, je vais me charger de celles des abattants en premier.
Méthodologie-à-la-table-compartimentée
Pourquoi commencer par les abattants ? Je m’explique dans mon choix d’organisation. Je ne vous cache pas que j’appréhende le travail sur la partie centrale, car toutes les pièces vont devoir rayonner autour de l’étoile. L’étoile est au centre. Par conséquent, le moindre petit décalage peut être fatalement insatisfaisant. Donc, je vais « m’échauffer » sur les abattants, c’est décidé.
Sur ces vues je dispose les pièces à leur place respective, une par une, afin de pouvoir découper mon support avant de coller les pièces. Je découpe le premier abattant, puis ensuite je le ferai sur le second. Voilà ce que cela donne :
NE ratez pas le prOchain épisOde autour de LA table compartimentée. Il vous amènera au cœur du chantier toujours un peu plus surprenant, édifiant et périlleux… Bientôt sur vos écrans!
Je reprends le cours du travail suite et au vu de l’état du plateau de la table après la dépose de toutes les pièces. Pour rappel : je ne garde pas le support trop endommagé et les assemblages du piétement sont à revoir. Donc je dois enlever le plateau et HOP
la table se retrouve à l’envers.
Je vais pouvoir à présent procèder méthodiquement à la désolidarisation du plateau et du piétement. Sur cette vue, nous avons là l’envers du décor.
Désolidarisation du plateau
Dans la plupart des cas, le plateau est toujours cloué au piétement et la désolidarisation est périlleuse.
Il faut faire levier à des tas d’endroits. De plus les clous sont souvent rouillés donc ils « collent » au bois. Par conséquent, il faut prendre de multiples précautions pour ne pas abîmer la ceinture et c’est toujours un passage difficile. Mais ceci fait, je peux envisager de restaurer les dés de raccordement (qui ont fissuré avec le temps). Quelques tenons sont cassés alors je les restaure. Ensuite je colle les assemblages tenon-mortaise de la ceinture.
Pour enfin terminer, en leur appliquant leurs chevilles respectives. Tout cela viendra renforcer l’assemblage dans sa globalité et rendre toute sa légitimité à la ceinture du piètement.
colle d’os = colle d’origine animale très employée en ébénisterie pour ses propriétés entre autres réversibles*.
Toujours autant de colle d’os à la spatule
Mon travail sur la table compartimentée munie des pièces que je suis en train de décoller une par une, suit son cours. C’est un véritable bras de fer entre ma spatule et l’adhérence de chaque pièce. Comme je souhaite conserver le plateau de cette table, je contrôle au maximum chaque percussion, ou chaque glissement de spatule sous la pièce de bois. Un mouvement mal-dosé, un effet de levier trop musclé peut l’endommager ou la dédoubler, et c’est une pièce de plus dans la boîte de pièces à refaire.
« colle d’os vous avez dit colle d’os »
Je suis toujours aux prises avec la colle d’os et sa résistance.
Et je rince, rince chaque pièce enduite de colle, qui vient d’être décollée. La colle d’os est visqueuse, et en première impression, on aurait tendance à se demander combien de temps résistera-t-elle à l’eau. Finalement non, elle se solubilise assez bien .
C’est presque terminé
J’ai presque terminé et une folle hâte de vous montrer l’état du plateau après les nombreux décollages.
Encore quelques pièces à décoller, à racler, à essuyer… chaque pièce ne doit plus avoir de résidus de colle. Celles-ci ne font pas plus de 3 ou 4mm d’épaisseur et la spatule ou le tranchet peuvent vite entamer cette épaisseur et faire qu’au final, la pièce décollée laisse sa matière sur le support. Cette pièce dédoublée ou endommagée ne sera alors plus « viable » pour rejoindre le puzzle.
La dépose est enfin terminée! Les pièces de la partie centrale et des deux abattants ne sont plus qu’un tas. Le plateau à présent nu, est un champ de bataille. Voyez un peu! Le résultat est surprenant mais par dessus tout quelle satisfaction d’en être à ce stade!
* réversibilité de la colle liée au principe du même nom = aucune des interventions du restaurateur ne doit être irrémédiable, c’est à dire que son travail ne doit pas être un obstacle à une prochaine restauration.
Ce sont les nombreuses pièces sur la table compartimentée qui font l’objet principal de ce 3ème volet.
Je poursuis mon récit au sujet de la restauration du plateau de la table compartimentée sujet des deux premiers et précédents articles.
Les nombreuses pièces sont vulnérables au décollage. Certaines sont comme arrimées et le décollage tourne en arrachage!
« À présent jouons pièces sur table… »
J’évolue dans mes sensations, le travail aussi évolue, ainsi que la manière dont je m’y prends. Jamais auparavant je n’avais eu pareille mission. Chaque restauration a ses exigences et ses caractéristiques. C’est pourquoi ce n’est jamais le même travail. L’expérience est perpétuellement inédite.
À travers la résistance des matériaux et le côté pénible de la tâche, j’aime vivre ces aventures de restauration du bois.
Les pièces, les nombreuses pièces de ce plateau de table
C’est difficile et j’ai la tête dans le guidon. J’en oublie de prendre quelques photos. Progressivement l’état du support se révèle. Je veux parler du plateau sans les pièces, que j’avais jugé déformé ou vrillé avant de commencer le travail. J’ai la sensation qu’en enlevant les pièces, il se redresse, il se remet en forme. Ce support a certainement travaillé en même temps que l’intervention lié au collage. L’adhérence de la colle appliquée pour chaque pièce a jusqu’à étirer les fibres du bois. Mais surtout les propriétés de la colle d’os sont de se rétracter en milieu chaud, et de se dilater en milieu humide. La tenue des pièces a dû fluctuer au fil des températures ambiantes.
Aujourd’hui c’est ma fête et je voudrais une table en pièces!
Pour rappel, cette table est restée longtemps dans un endroit non-chauffé , ce qui a rendu le bois extrêmement fissible. Les pièces quant à elles n’ont pas subi de fissuration mais le décollage a été fatal, comme le montre la boîte de pièces à refaire.
Voici un exemple de collaboration artisanale et son contexte.
J’ai demandé à ma consœur Christèle E, sculptrice sur bois, de m’aider et de créer une équerre. L’équerre provient d’un lit à rouleaux et sa jumelle manque à l’appel. C’est alors qu’a débuté d’une collaboration artisanale.
Voici l’équerre tout d’abord fraîchement refaite que nous voyons en bois clair.
La pièce-modèle est quant à elle teintée et vernie.
Je considère que ma collègue sculptrice travaille bien et que c’est très réussi. Je suis par conséquent très satisfaite de cette sculpture et de la collaboration artisanale qui vient de naître.
D’ailleurs, j’aurais aimé ce jour-là être à ses côtés pour le plaisir d’apprécier son maniement des gouges.
Encore une fois je suis admirative de la pièce.
Je n’ose à peine recouvrir cette sculpture qui devra tôt ou tard ressembler à l’autre.
Alors une fois, que j’ai passé le cap de l’admiration et prête à passer à l’action, je procède à la mise en teinte et ce que l’on appelle
l’agréage des teintes.
Après Secrétaire 3 comme son nom l’indique le 3ème volet autour de la restauration du secrétaire.
A présent revenons rapidement en images, dans ce 4ème volet autour de la restauration du secrétaire à abattant.
Dans un climat de préparation des machines à coupe
-vous savez ces machines à bois qui tournent à peu près à 3000 tours /minute
et qui font beaucoup de bruit-
→ Réglages de tout ce qui concerne le travail avec la rabo-dégo
autrement dit le combiné raboteuse-dégauchisseuse,
avec la scie circulaire, avec la toupie
et avec la défonçeuse.
Images d’étapes
Ici je ne rentrerai pas dans les détails,
j’effectue le travail et voici ce qui en découle :
le montant et la traverse basse ( juste à côté sur l’image) sont prêts à être posés.
Question : Pourquoi selon vous cette traverse est-elle foncée et plus foncée que le montant?
Parce que je l’ai usinée dans du bois de pin qui a plusieurs décennies et plusieurs histoires. C’est pourquoi il est pâtiné et plus foncé que le pin beaucoup plus récent constituant le montant.
Alors voici sur cette vue le futur montant en bois clair et la traverse de remplacementjuste devant qu’on ne distingue pas très bien.
Secrétaire 3 ou la suite logique de la restauration du secrétaire à abattant.
Tout de suite la suite de la restauration mais avant un petit rappel: précédemment j’ai enlevé le montant abîmé sur le secrétaire. Et d’ailleurs pour être au fait de la restauration du secrétaire, il me semble pertinent et utile de faire un retour en arrière si vous n’y étiez pas. Pour consulter l’article précédent c’est Secrétaire 2.
Avec cette vue du parement (façade), peut-être pouvez-vous mieux différencier le haut du bas du meuble?
Donc à présent il n’y a plus de montant abîmé, je l’ai enlevé et je vais le remplacer. Je peux dire désormais qu’il est hors d’état de nuire!
La photo de la traverse-au-double-tenon est davantage identifiable à présent et l’assemblage en double tenon est dégagé. Elle illustre ce volet suivant de la restauration et c’est non sans une certaine fierté que je partage ici cette image car il est un peu rare d’en croiser sur les ouvrages.
Traverse au double tenon
En respectant l’existant, comment se profilent les prochaines étapes du travail de restauration.
Secrétaire 3 : prochaines opérations
Les prochaines opérations sont de fabriquer un autre montant,
l’usiner en lui faisant ses 7 mortaises respectives et sa rainure.
En d’autres mots, cette rainure accueillera les panneaux
et après cela, je referai une traverse basse qui aura deux tenons et également une rainure.
Deuxième partie d’une restauration sur un secrétaire à abattant
Retour sur le travail de RestauratorWoman.
Elle s’apprête à opérer sur le secrétaire à abattant.
Voici le secrétaire à présent à l’horizontal sans son tiroir du bas
et c’est pour mieux nous montrer son flanc arrière gauche malade.
Comme nous pouvons le voir la traverse basse est en mauvais état. Cette traverse basse est piquée et par conséquent vidée de sa matière.
Le montant lui, est également très attaqué.
Un petit temps d’analyse est utile pour le futur proche de ce secrétaire. C’est pourquoi RestauratorWoman doit prendre sa décision :
refabriquer entièrement OU PAS le montant à la base déjà restaurée?
Finalement la restauratrice juge qu’il est nécessaire de remplacer entièrement le montant.
Secrétaire 2
1er défi : Enlever la traverse basse
J’ai aussi enlevé le panneau et je lui applique un traitement contre les parasites. 2ème défi? Enlever la traverse intermédiaire mais elle est collée. Attention, elle est collée au montant qui est lui-même collé à l’intérieur, à une traverse porteuse du côté du meuble.
Par conséquent le 2ème défi sera:
Dégager le montant par l’autre extrémité pour ensuite enlever le plateau du secrétaire.
C’est difficile. Ah tiens c’est très piqué à cet endroit. Une chose est sûre c’est que je ne regrette pas d’avoir décidé de remplacer entièrement le montant.
Allez je continue encore d’espacer.
Et puis il y a beaucoup de clous, et rouillés en plus pour la plupart.
L’ouverture est lente c’est pourquoi cela n’évolue pas vite.
Ouf! C’est gagné!
J’ai enlevé le plateau et la traverse haute. Ensuite je continue le dégagement du bois que je ne veux plus par le haut du montant, .
Je prends surtout de multiples précautions pour ne pas abîmer la loupe qui ne fait que 10mm d’épaisseur.
A présent je suis tout prés de l’assemblage.
Secrets d’assemblage
L’assemblage le voici : c’est un double tenon d’une traverse en chêne très solide que je ne dois en aucun cas endommager.
Après avoir dégrossi à la scie sauteuse de part et d’autre du tenon,
je prends mon ciseau à bois et, et Oouhhh je fais de la chiffonnade de peuplier! Avant toute chose je dois dire que quand c’est collé, c’est collé! Et ce qui est amusant en restauration
c’est que parfois l’objectif vole en éclats et éclate en °morceaux d’objectifs°.
Ils rendent le chemin un peu plus long et sinueux, voilà tout.
Cela ne déplaît pas à RestauratorWoman. Par conséquent, elle vous montrera le volet suivant de son travail.
Ce sera sans doute, un travail « moins chiffonné » et désormais débarrassé de ce montant à refabriquer, et elle sera prête pour de nouvelles aventures!
Ce secrétaire à abattant recouvert de loupe de citronnier est désormais bancal.
Certains de ses tiroirs ne coulissent plus et il aurait besoin d’un décapage afin qu’il retrouve ses éclats d’origine.
En façade et sur cette photo presque rien d’anormal ne paraît.
En revanche à l’arrière l’état de la structure du meuble en dit long. Les présences de parasites ont laissé leurs traces.
Elles ont fragilisé le bois en creusant des galeries qui se sont successivement vidées.
Les activités des parasites ont rendu le bois plus vulnérable et plus abîmé d’années en années. Le pied arrière droit a été restauré et le pied arrière gauche doit l’être.
Quand le projet de restauration s’étoffe
Pour le plus grand plaisir de la restauratrice
l’arrière du meuble va être entièrement démonté
afin de remplacer la traverse basse cussonnée.
Cette traverse basse est actuellement inefficace dans son rôle de maintien.
À première vue je pense qu’il va être également nécessaire de restaurer une bonne partie du montant droit.
SI VOUS VOULEZ connaître la suite Restaurator’Woman continuera de partager ses aventures dans un prochain épisode illustré de photos et de rebondissements!
Enfin pour se mettre en jambe, j’en profite pour vous renvoyer à la restauration et ses bases dans l’onglet Restauration.
Pour réaliser une enture sur ce pied de siège, il me faut la même essence de bois. Or ce siège est en acajou, qui a très certainement un peu plus d’une centaine d’années. Je sais que je n’aurai jamais le même bois en atelier.
Quelques moments plus tard, de retour de ma forêt et satisfaite de ma trouvaille, j’ai en main la masse de bois.
Elle va me permettre de fabriquer la pièce au plus prés de la facture que je recherche.
Naissance de l’enture
Alors je commence à dégrossir la masse de bois et à lui donner les traits, les formes, et tout ce qui me servira pour m’approcher de l’identique.
L’enture sur pied de siège
est un travail très prenant et la prise d’images inopportunes est secondaire, c’est pourquoi je n’ai pas beaucoup de démonstration visuelle. Il faut y goûter pour le comprendre. Cependant je donnerais ici quelques maîtres-mots.
Avoir de bonnes projections visuelles,
Tracer régulièrement les lignes maîtresses au fil des différents passages d’outils pour faire apparaître les formes progressivement. Tout cela en plus des différents galbes.
Je dirais: il faut être organisé et méticuleux.J’avais un professeur qui me disait « il faut sentir la pièce, à partir de là le reste dicte spontanément à la main » -oui bien sûr monsieur le professeur-merci bien-je vais en faire bon usage! C’est en cela que je ne préfère pas donner d’autres éléments.
Ainsi, je laisse les étapes évoluer au fil du bois et des formes. L’enture est bientôt assemblée et je vous présente mon assemblage-aux-tourillons.
ou enture en devenir, voici l’étape des découpes et de leurs ajustements. En d’autres mots il s’agit d’une entrée en matière de précisions et d’inclinaisons.
Bon, je vois que le travail n’a pas avancé en mon absence.
Aujourd’hui continuons sur le travail d’une enture pour le bien-fondé et la réparation du pied brisé de la bergère.
Pour rappel, je prends le parti de couper la section du pied comme sur le schéma (voir le premier article Enture sur pied de siège).
Je m’échauffe donc sur le pied d’origine.
Pour ce genre de découpes je privilégie la scie à main, car je considère qu’avec cet outil j’ai moins de contraintes. Cela scie doucement mais -attention-sûrement également. Alors des précautions sont à prendre pour ces coupes en biais et demandent concentration et vigilance, car les coupes biaises peuvent être biaisantes! La fausse direction est vite prise et peut porter un coup fatal à l’inclinaison qui s’avèrera inadaptée. Dans ce cas, le travail est à recommencer mais aura l’avantage d’avoir l’expérience du précédent exercice. Voilà ce que cela donne à l’autre extrémité.
Comme vous le voyez sur cette vue, le traçage et mon travail à la scie n’ont pas tout à fait les mêmes inclinaisons. Ce sont donc les pans de coupes de l’enture qui vont déterminer l’assemblage que je souhaite optimal.
C’est un travail qui requiert beaucoup de précaution.
Étant donné que je ne peux pas me permettre de démonter le montant pour travailler dessus, c’est un peu plus difficile. Donc j’interviens à la scie à main et je redouble d’attentions dans les projections visuelles. Ces projections donneront au final les faces qui seront bien en contact entre elles.
Tout de suite la suite avec ce troisième volet qui traite d’essence de bois et de techniques de fabrications Naissance de l’enture.
Une autre expérience de restauration autour d’une enture sur pied de siège tout spécialement pour vous.
Pour vous qui parcourez les pages de ce blog, et qui sentez de l’intérêt à découvrir les différentes phases d’un travail de restauration, et en l’occurence (et je vous en remercie) à travers mon travail.
Ici un pied s’est brisé sur ce fauteuil bergère
Je prends le parti de refaire le bas du pied.
Je vais refaire le bas du pied et précisément sous le trait blanc qui apparaît sur la vue. J’ai tracé ce trait à cause de la nature du bris.
Refaire le pied
Refaire le bas du pied plutôt que d’envisager de renforcer en recollant simplement ; ceci est mon point de vue déontologique. Le bris de forme biseautée est certainement l’une des raisons principales qui motive ce choix. Ensuite, ce siège est un vieux pépère. Le bois a subit les dommages du temps et nous voyons sur la photo suivante, les solides renforts fixés à l’arrière du dossier.
Ces faiblesses au niveau de la solidité du bois me poussent à garder le même cap. La force exercée sur le pied de siège est considérable. Alors, agir efficacement, employer les moyens et techniques rendant les pièces solides, est de mise et je vais m’y appliquer. Ici l’enture, la greffe est recommandée. En fabriquant une enture, celle-ci possède les coupes (d’assemblage) que l’on souhaite. Par la même occasion l’enture répartit les points de force comme le montre ce schéma.
RHÔÔ!! il manque un « c » à schématisé.
Plus tard, je renforcerai le collage de l’enture avec des chevilles en bois appelées aussi tourillons.
Le prochain volet aborde les coupes et les préparations des différentes faces en contact pour un assemblage optimal. Tout de suite la suite Enture et coupes.